La pandémie du COVID-19 que nous traversons a particulièrement chamboulé notre activité. Nos pratiques ont été contraintes de se réorganiser en urgence, à distance, et nombre de nos événements ont été reportés.
Cette crise sanitaire place la transition écologique comme sujet majeur de notre réflexion. Elle nous amène à questionner la durabilité de notre modèle de développement, nos incertitudes quant à un monde en changement, et l’habitabilité de notre planète pour les générations actuelles et futures. A l’origine du COVID-19, il y a une destruction humaine des écosystèmes toujours plus accrue, qui amène certaines espèces, originairement déconnectées, à interagir. Ces rencontres insoupçonnées favorisent l’apparition de zoonoses, qui sont des maladies ou infections transmises de l’animal à l’Homme.
Telle que sa caractérisation l’indique, le coronavirus est une crise qui nous a percutée de plein fouet. Il y aura donc un après, une finalité que nous atteindrons. Le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes sont quant à eux irrémédiables. Il n’y aura pas d’après réchauffement climatique, mais il y a et aura un réchauffement climatique avec lequel nous devrons cohabiter, et qui nous imposera d’adapter notre offre de programmes éducatifs et culturels. Anticiper et construire cette adaptation nous permettra d’inscrire la Ligue dans un modèle de développement plus résilient. Réfléchir à l’atténuation des impacts écologiques de nos pratiques, en réformant nos manières de nous déplacer par exemple, sera également fondamental pour alléger la ‘dette’ écologique des générations à venir.
Dans ce contexte, nous poursuivons notre accompagnement du réseau associant transition écologique et tourisme social.
Transition écologique et tourisme social :
L’opération se concentre sur la démarche de labellisation environnementale de nos centres avec hébergement. Le centre confédéral, avec l’appui de groupes de travail, a identifié l’écolabel européen comme successeur du label CED (citoyenneté, environnement, développement durable), appellation qui certifiait nos centres engagés depuis 1992.
L’écolabel européen certifie une démarche plus respectueuse de l’environnement et de la santé et respectant un cahier des charges. Parmi les labels de tourisme durable existants, il est le seul reconnu par l’Etat, et est celui qui correspond le plus aux attentes du réseau en matière d’évolution et de reconnaissance.
L’objectif sera d’amener notre centre d’hébergement et d’éducation à l’environnement Les Argousiers à l’écolabel.
Cette écolabellisation sera déterminante dans un contexte d’évolution des attentes des publics, et dans une stratégie d’économie des dépenses à long terme.
Pour réaliser ces travaux, des groupes de travail en complément du groupe de travail existant sur la transition écologique (ATES), seront mobilisés pour garantir un accompagnement plus approfondi par thématique et travailler sur le développement d’outils en lien avec la transition écologique.
Liens :
https://laligue.org/education-a-la-transition-ecologique-groupes-de-travail/
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